DYNAOPT Algérie, société à responsabilité limitée, est la filiale de DYNAOPT France. Elle est basée à El Khroub, wilaya de Constantine, et existe sur le marché national depuis février 2008. L’idée de sa création est venue du travail réalisé par la société mère (DYNAOPT France) et des professionnels sur le problème de surveillance du grand glissement de terrains de la ville de Constantine. DYNAOPT Algérie est composée d’ingénieurs issus de formations différentes et sont secondés par des techniciens ayant tous suivi des formations sur la géotechnique, l’instrumentation et l’auscultation. DYNAOPT Algérie s’appuie également sur la compétence et l’expérience des ingénieurs et techniciens de la société mère DYNAOPT France et ce, pour des prestations particulières. En dehors de ses prestations courantes relatives à des interventions géotechniques comme, par exemple, les études de sols, le contrôle, l’assistance technique et l’expertise, DYNAOPT Algérie, forte de l’expérience de sa société mère, s’est aussi spécialisée en ingénierie d'instrumentation et d'auscultation dans différents domaines d’activités tels que génie-civil, géotechnique, géodésie, géophysique, industrie et environnement. L’instrumentation et l’auscultation dans ces domaines reste à nos jours, en Algérie, un champ peu maîtrisé. Et pour cause, DYNAOPT Algérie est aujourd’hui fréquemment sollicitée pour des travaux relevant de l’instrumentation et de l’auscultation. Plusieurs sociétés nationales et étrangères, publiques ou privées, à travers le territoire national lui ont fait appel et lui font confiance. Pour vous permettre de connaître nos principaux clients une liste, non exhaustive, de ces sociétés et jointe ci-après. DYNAOPT Algérie, à travers ses différentes interventions sur sites, apporte aux ingénieurs des entreprises, des bureaux d’études ou des maîtres d’ouvrages des données importantes à la prise de décision pour l’évolution du chantier ce qui induit, derrière, un gain de temps et un gain financier. DYNAOPT Algérie, consciente des enjeux économiques nationaux, s’est imposée pour devise la satisfaction du client. Celle-ci se traduit sur terrain par une écoute du besoin du client, une qualité de travail rigoureuse et des prix compétitifs. C’est dans ce contexte que nous saurons, à travers les techniques que nous développons et que nous mettons en œuvre, vous apporter tous les renseignements dont vous avez besoins pour le suivi de votre projet. DYNAOPT Algérie reste attentive à votre besoin et demeure à votre disposition.
L’auscultation a traditionnellement deux buts principaux qui répondent aux préoccupations des différents acteurs que sont les maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, les entreprises de constructions et les gestionnaires d’ouvrages , ces deux buts sont :
Le contrôle du comportement de l’ouvrage (par rapport à son environnement et ses avoisinants) pendant sa construction et à court terme (comportement conforme ou non au comportement prévu)
La vérification, par un suivi dans le temps, du comportement définitif de l’ouvrage en service grâce aux prévisions déduites des paramètres mesurés.
L’importance des paramètres à mesurer varie selon le type d’ouvrage, la méthode d’exécution (quand l’instrumentation est installée en phase travaux) et la nature du terrain. Si, sur la base des conclusions des études techniques et économiques, la décision d’instrumenter un ouvrage est prise, il est très important d’avoir conscience que la mise en place de capteurs est loin d’être une fin en soi. En effet, l’ouvrage équipé, il faut réaliser les mesures, assurer leur continuité dans le temps et dans l’espace et les analyser. Le choix de la fréquence des mesures est un point clé de l’auscultation. Trois périodes caractérisent la vie d’un système de mesure :
L’installation
le début des mesures
les mesures en phase d’exploitation de l’ouvrage.
Pendant l’installation, les mesures réalisées permettent de vérifier le bon fonctionnement du système par l’enregistrement de valeur avant le « début officiel » (point « zéro »). Ensuite, la règle est d’adapter la périodicité des relevés à la vitesse d’évolution des phénomènes surveillés. Cependant, multiplier les mesures en début d’auscultation (laps de temps entre deux phases de mesure plus court au début qu’en phase d’exploitation de l’ouvrage) présente deux avantages principaux en permettant :
la détermination de la période dite d’adaptation du système (par expérience, la précision des premières mesures est moins bonne que les suivantes)
la détermination d’éventuelles erreurs entachant la mesure origine.
Dans le cas des mesures manuelles, il faudrait généraliser la procédure consistant à réaliser des mesures rapprochées entre les premiers relevés et, en fonction des résultats, adapter ensuite le rythme des mesures (ce qui peut poser parfois un problème contractuel). Dans le cas des mesures automatisées, le problème de la périodicité des relevés se pose beaucoup moins. L’automatisation permet d’augmenter considérablement le nombre de mesures. Les problèmes se déplacent alors vers la capacité et la difficulté qu’a le gestionnaire de l’ouvrage à traiter et interpréter les résultats des mesures avec le risque réel de « noyade » sous la quantité des informations.
L’analyse, c’est l’étape primordiale de l’auscultation et sa raison d’être ; en effet, pourquoi investir dans un ensemble de moyen et de personnel si les résultats des mesures ne sont pas examinés et examinés avec un rythme compatible avec celui de la prise des mesures. L’analyse comprend deux étapes : le traitement et l’interprétation.
Le traitement, c’est essentiellement la réalisation de graphes d’évolution avec toutes les informations nécessaires et particulièrement le degré de confiance qui peut être accordé aux mesures. Le traitement est de la responsabilité de l’ingénieur « auscultation ».
L’interprétation, c’est la synthèse des informations d’origines diverses, les mesures en faisant partie, pour donner des réponses aux questions posées par le constructeur ou le gestionnaire d’un ouvrage. On entre dans le domaine de l’aide à la décision et de l’aide à l’analyse des risques dont la responsabilité incombe à l’ingénieur spécialiste de l’ouvrage concerné.
Aujourd’hui, dans le monde du « temps réel », on cherche à réduire la part de l’intervention humaine en intégrant de la « réflexion » dans des « systèmes intelligents » qui déclenchent des alarmes automatiques. Aucune solution entièrement satisfaisante n’a été proposée à ce jour. Cela est dû probablement au fait que, s’il est possible d’automatiser, de manière élaborée, le traitement des mesures, il est impossible d’automatiser l’interprétation. Ainsi, déclencher une alerte automatique sur la base d’un déplacement arbitraire (un seuil) peut aussi bien déclencher des alertes inutiles que des alertes trop tardives et déclencher une alerte sur la base d’une variation de vitesse est préférable mais loin d’être parfaite. En résumé, techniquement, il n’y a aucun problème à émettre automatiquement des alarmes mais, pour qu’elles soient efficaces, les destinataires de ces dernières doivent être bien ciblés et en nombre restreint.
Outil d’évaluation du risque mais aussi de connaissance des ouvrages et de leur comportement pendant toute leur durée de vie, le suivi préventif rassemble l’ensemble des actions mise en place par un gestionnaire « pour suivre l’évolution de l’aptitude de ses ouvrages à assurer leurs fonctions et répondre aux exigences réglementaires par rapport à l’exploitation, la sécurité et l’environnement ». Alors que les objectifs du suivi préventif sont de permettre aux gestionnaires d’un ouvrage de répondre, en temps réel, aux questions suivantes :
la structure remplit-elle ses fonctions et exigences réglementaires à tout moment ?
la structure doit-elle faire l’objet d’une réparation ?
quand doit avoir lieu cette réparation ?
On peut donc se demander pourquoi ce concept de suivi préventif, qui existe dans des secteurs industrialisés bien structuré (comme le nucléaire), n’est quasiment pas mis en œuvre même dans le cadre d’ouvrages à risques comme certains barrages, tunnels, grands ponts ? Il y a plusieurs explications aux freins du développement de cet outil : La première est que « les ingénieurs pensent plus en termes de conception, de dimensionnement et de construction qu’en terme de pérennité et nous incitent à penser que le calcul et la maîtrise de la conception et de la construction garantissent une vie de l’ouvrage sans problèmes ». La seconde est que l’analyse de risque reste classique, elle est imposée par l’expérience des ingénieurs et peut se résumer en deux phrases :
par expérience, s’il y a un problème, il viendra de…
s’il vient de là, il y aura des signes avant-coureurs : il suffit donc de surveiller ces signes.
Or, la gestion d’un ouvrage doit aujourd’hui, pour des raisons économiques et de responsabilité individuelle, faire intervenir la notion de risques acceptés. C’est cette notion qui peut rendre malaisée l’apport du suivi préventif.
L’auscultation par des instruments de mesure appropriés, bien placés et en nombre suffisant, est un outil qui doit être envisagé non seulement comme un moyen d’assurer la sécurité d’un ouvrage mais aussi d’améliorer la gestion de cet ouvrage. Développée au début du XXème siècle sur les grands ouvrages à risques qu’étaient les barrages, les systèmes d’auscultation interviennent aujourd’hui dans la surveillance de tous types d’ouvrages. C’est un outil d’avenir car, par la qualité de l’exploitation des résultats des mesures, l’auscultation fournit, en temps réel, une information objective et indépendante d’aide au diagnostic. Alors, l’auscultation est-elle un outil parfait et suffisant ? Non, bien sûr ! Mais c’est un outil indispensable à la résolution de nombreuses prises de décision d’ordre technique et économique.